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24 février 2010

Sarkozy ou l'elixir de Libreville

Sarkozy ne sait pas souvent ce qu'il dit ou ce qu'il fait. Je ne vous révèle pas un scoop, j'espère?

Cette affirmation vaut pour quasiment toutes les agitations élyséennes. S'il fallait relever les approximations, les dérapages, les coups d'épée dans l'eau, les éructations et les syntaxes approximatives de cet homme, on finirait par se moquer. Et ce n'est pas le genre de ce blog. Non non non. Pourtant,  une petite info, piquée dans le Figaro, a traversé ma tête frivole alors que je lisais des trucs sur le voyage éclair de notre bien-aimé chef des colonies au Gabon. Je vous propose donc un rapprochement  plein de mauvaise foi.

Sarkozy lors de son micro - voyage de janvier à La Réunion a cru qu'il rencontrait le député - maire de Saint Joseph, Patrick Lebreton (PS), au point qu'à son retour en Métropole, Petit Garçon s'est fendu d'une lettre dans laquelle il détaillait tout "le plaisir qu'il avait eu de le rencontrer". Manque de chance, Lebreton était ce jour-là à Paris et Sarkozy, très attentif aux êtres humains, comme on sait, n'a aucune idée à qui il a bien pu parler! Et toute la Réunion de s'amuser de ce quiproquo... bien sarkozyste! 

Et maintenant, Mesdames et Messieurs : Petit Garçon au Gabon!  Kouchner a sans doute briffé le président avec des phrases grandiloquentes : le président du Gabon a changé en 2009 (un changement un peu radical, très africain quoi, pas très démocratique, bref, vous voyez Monsieur le Président...) mais j'imagine Sarkozy perdu dans sa veste trop grande pour lui, un peu fatigué par ces voyages à répétition, un certain coup de vieux sur le visage depuis qu'il est grand-père et qu'il se résoud à faire exister François Fillon, bref j'imagine Sarkozy caressant le dos d'Ali Bongo junior avec un petit sourire de fillette qui aurait ses règles et disant : vous auriez pas rajeuni, vous?

0245474

Chouchou, c'est peut-être contrindiqué pour tes nerfs !

Et puis, de retour à Paris, Nicolas prendra sa plus belle plume pour commander à son ami Ali Bongo quelques caisses de l'elixir de jeunesse dite "Elixir de Libreville", espérant bien qu'une caisse commandée ça serait une caisse gratuite! La Françafrique, Ali, hein, on se comprend nous deux, hein?  Ah je suis fatigué, moi. Fatigué.

 

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