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l'Advision Julie
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23 octobre 2009

La bourde de Jean Sarkozy au journal de 20h

Comme je suis déçue ! Je m'attendais à vivre un moment de castagne épique ces jours-ci! Car, malgré les petits cris des commentateurs et des internautes, malgré les rigolades sanglantes de nombre de cafés du commerce, j'étais quasiment certaine que Petit Garçon (chef d'état de notre bonne France, talonnettes 5cm) allait faire grandir son régime autocratique coûte que coûte, bref qu'il allait, coûte que coûte, imposer son fiston à la tête de l'EPAD! Je me disais, ça y est, on l'a enfin notre Margaret Thatcher française, on peut la vivre en direct l'idéologie narcissique de cette droate décomplexée qui montre ses couilles, on va comprendre enfin qui est Nicolas Sarkozy! Etvoilatipa que Jean Sarkozy renonce à être président de son EPAPAD !

On parle, dans les médias, depuis ce matin, de la grande maturité dont a fait preuve Jeannot Lapin en renonçant à cette suprême ambition. Soulagés, les démocrates semblent ne pas avoir remarqué que, dans la prestation du fiston (Journal de France 2), une phrase de Jean Sarkozy, jeune homme sérieux, devenu humble, concentré et coatché, fait craindre le pire pour la suite de ses velléités individuelles! Je vous la livre : "Vous me demandez si j'en ai parlé au président? Non. En ai-je parlé à mon père? Oui !" Oh, la bourde ! oh la boulette!

Car, que signifie cette rhétorique de conseiller en communication? Que l'adulte Jean a évalué l'impact national du népotisme qui s'installait comme image référentielle à la tête de l'état? Non! Que le petit Jean a mesuré avec Papa les dégâts que ce coup politique trop voyant pouvait occasionner au sein de son clan familial? Oui! Terrible aveu des magouilles entre le papa et la progéniture...

jeans21

le nouvel obéissant

Moi, Julie, si j'avais été conseillère en communication de Jeannot Lapin, j'aurais renversé la phrase : Vous me demandez si j'en ai parlé à mon père? Non! En ai-je parlé au président? Oui ! Et en mon âme et conscience, je ne souhaite pas que la France soit discréditée par une candidature mal comprise et mal acceptée...

Voilà ce qu'il eut fallu dire. Voilà. Je vous le répète sans cesse et vous ne voulez pas me croire : ce régime qu'on croit fondé sur une communication savante et bien huilée est au contraire rhétoriquement approximatif! Les hommes du sarkozysme croient être rusés et convaincants, ils ne sont que superficiels et pleutres... Il est peut-être encore temps que Jeannot Lapin s'en rende compte...

Julie

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Commentaires
K
Je n'y avais pas pensé! Comme beaucoup de français j'avais trouvé jolie cette formule qui sort tout droit d'un cerveau type Séguéla : c'est bien tourné et ça pue la laborieuse répétition devant la glace. A vous lire, Julie, on est éclairé : En utilisant ce bon mot, Jean Sarkozy montre sa totale immaturité. Il a besoin de son papa. Il aura toujours besoin de son papa. Pauvre gosse !
D
Quel est l'ignoble personnage qui lui a taillé ses boucles blondes ? On dirait désormais un présentateur propret de LCI ! Je crains que le malheureux n'ait décidé de se lancer durablement dans la politique. A mon sens, il a toutes ses chances. Compte tenu de la courbe descendante qui illustre le niveau du personnel politique français depuis 30 ans, ce "filius patris" part avec de beaux atouts dans sa manche !
G
Oh oui, quelle inversion et quel aveu, comme vous l'analysez !
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